Mise à jour: 17 février 2023
Lésion inflammatoire courante et consécutive à un manque d’oxygénation des tissus de la peau, l’escarre est provoquée par un phénomène de pression excessive et prolongée, associé ou non à un cisaillement ou à un frottement.
Comment la prévenir? Comment la diagnostiquer? Comment la traiter?
Medicalib vous en dit plus à ce sujet.
Sommaire
I – L’escarre : une plaie cutanée à ne pas négliger
- 1 – Qu’est ce qu’une escarre ?
- 2 – Comment prévenir la survenue d’une escarre
- 3 – Quelle prise en charge pour le traitement de l’escarre
- 4 – Quelles sont les complications possibles de l’escarre
II – L’escarre supports et aides | techniques au positionnement
III – Escarre : choix d’un matelas pour la prévention et/ou le traitement
I – L’Escarre : une plaie cutanée à ne pas négliger
1. Qu’est-ce qu’une escarre?
Lors d’une position prolongée, assise ou couchée, le poids du corps exerce une pression sur plusieurs zones appelées points d’appui. La circulation sanguine ne s’effectue alors plus correctement et réduit l’apport en oxygène. Une douleur se fait ressentir, les tissus se dégradent petit à petit et une plaie apparaît : l’escarre est là!
Une escarre ou plaie de pression est une lésion de la peau plus ou moins profonde qui survient au niveau des zones d’appui (occiput, sacrum, coudes, trochanters, ischions, talons…) chez des personnes immobilisées ou alitées.
L’escarre superficielle (rougeur) peut très rapidement (en quelques heures seulement) évoluer vers une escarre dite profonde si elle n’est pas prise en charge à temps.
Sans un traitement rapide et adapté, la pression exercée sur les tissus provoque une nécrose de la peau qui mettra de quelques semaines à plusieurs mois à guérir.
Une surveillance régulière des personnes à mobilité réduite est donc indispensable pour limiter son risque d’apparition.
Les escarres sont classées en 4 stades selon leur gravité :
- Stade 1 : Érythème (rougeur) persistant et localisé. La peau ne blanchit pas à la pression du doigt. Sa consistance et sa température sont modifiées.
- Stade 2 : Dermabrasion, cloques. Plaie superficielle de la peau qui touche l’épiderme et le derme et se présente comme une abrasion, une phlyctène ou une ulcération peu profonde.
- Stade 3 : Nécrose tissulaire. Plaie profonde de la peau touchant toute l’épaisseur de la peau et les tissus sous-cutanés mais pas les muscles sous-jacents.
- Stade 4 : Plaie très profonde allant jusqu’au muscle voire l’os.
2. Comment prévenir la survenue d’une escarre?
Les personnes susceptibles de développer une escarre sont très nombreuses. Phase clé, le dépistage précoce permet donc de limiter le risque d’apparition de l’escarre.
La surveillance commence par l’évaluation clinique à l’aide d’une échelle de facteurs de risque qui détermine si le patient est à risque faible, modéré ou important de développer une escarre. L’évaluation permet ainsi le déploiement d’actions de prévention adaptées et une vigilance accrue du patient et de son entourage : mobilisation répétée, repositionnement à intervalles réguliers, soins quotidiens, …
Quels sont les facteurs de risque et les actions à mener pour éviter une prise en charge longue et onéreuse?
FACTEURS DE RISQUE
- Facteurs extrinsèques : pression, cisaillement et friction.
- Facteurs intrinsèques : dénutrition, tabac, incontinence, transpiration, trouble de la sensibilité, immobilité (plâtre, contre-indication médicale, pathologie neurologique…), pathologies associées (diabète, HTA, anémie…)
- Facteurs iatrogènes : traitements anti inflammatoires, vasoconstricteurs, anesthésie, …
- Facteurs psychosociaux : syndrome de glissement, …
- Autres facteurs : manque de sensibilisation et de formation du personnel ainsi que de l’entourage du patient
ACTIONS
- Alterner les zones d’appui toutes les 2 ou 3 heures
- opter pour des supports adaptés permettant de réduire la pression exercée par le poids du corps (matelas ou coussin prévention escarres, coussins de positionnement,…)
- Surveiller l’état nutritionnel de la personne à mobilité réduite et veiller à une bonne hygiène alimentaire.
- Maintenir une hygiène de vie corporelle : toilette quotidienne avec des produits doux en veillant à bien sécher les zones humides, changer régulièrement les protections des personnes incontinentes…
- Surveiller la peau des zones à risques (80 % des escarres sont localisées au niveau des talons et du sacrum).
- Appliquer une huile ou crème hydratante et masser
3. Quelle prise en charge pour le traitement de l’escarre?
La description et l’évaluation de l’escarre sont indispensables dès le début de la prise en soins mais aussi au cours du suivi, afin de définir une stratégie de soins de qualité. Seule une approche globale du patient permettra une prise en charge optimale de l’escarre. Par ailleurs, un traitement adapté et précoce favorisera une bonne cicatrisation de l’escarre.
La prise en charge repose essentiellement sur :
- la topographie de la plaie et l’appréciation de sa couleur
- la mesure de la surface de la perte de substance et la mesure de la profondeur avec un stylet et une réglette millimétrée
- le nettoyage de la plaie et la mise en place de soins locaux adaptés : pansements, antibiotiques ou chirurgie si nécessaire.
- la mise en décharge des zones d’appui au moyen de supports adaptés (matelas, coussin…)
- le suivi régulier : phases de cicatrisation ( échelle colorielle)
- la proposition de compléments alimentaires
4. Quelles sont les complications possibles de l’escarre?
“Les complications d’escarre altèrent la santé des patients. Leur coût humain et financier est élevé pour les établissements et le système de soins. Les plus nombreuses sont les complications loco-régionales, et en premier lieu les infections (gangrène de Fournier). La dénutrition, les rétractions et les douleurs peuvent également constituer des obstacles à la cicatrisation ou des éléments aggravant l’état de santé général du malade”.[1]
II – L’Escarre : supports et aides techniques au positionnement
Limiter les risques d’escarres, réduire les pressions exercées sur les tissus cutanés, soulager les douleurs, corriger les attitudes posturales vicieuses… de manière rapide et efficace : tel est le rôle des supports et aides techniques de prévention (coussins, matelas, cale…).
Confronté à une perte de mobilité ou à une immobilité prolongée, comment s’y retrouver? Comment choisir l’aide technique appropriée? Quel remboursement ou financement solliciter?
Medicalib vous en dit plus à ce sujet.
1. Comment choisir le bon support de prévention?
Le choix d’un coussin de positionnement dépend avant tout du sexe du patient, de son âge, de sa pathologie, de sa mobilité, de sa morphologie ainsi que de ses facteurs de risques ( dénutrition, médication…).
Ce dispositif d’aide au positionnement (D.A.T.P.) va permettre de mieux installer le patient (démarche préventive et/ou curative) : mise en décharge totale ou partielle de la zone à risque ou lésée.
Bon à savoir | – L’entretien des dispositifs est indispensable. Il est donc préférable qu’ils soient déhoussables. Par ailleurs, la respirabilité de la housse de protection est une caractéristique intéressante pour limiter le risque de macération. – Quel que soit le choix du support, il devra s’accompagner d’autres mesures : mobilisation, nutrition, … |
a. Choix de la forme en fonction de la zone d’appui à soulager
TETE ET NUQUE
- L’oreiller à mémoire de forme : destiné à la position allongée, il permet d’améliorer le confort et favorise la détente musculaire du cou.
- Le petit anneau : en mousse haute résilience (HR) et viscoélastique, il s’installe soit au fauteuil, soit au lit et prévient les escarres de l’oreille, du coude, de la face interne des genoux, du talon ou des malléoles.
- Le coussin demi-lune pour nuque ou rouleau : positionné derrière la nuque, il permet un soutien optimal des vertèbres cervicales au lit ou dans un fauteuil.
BRAS
- Cale de positionnement au lit : permet de positionner le membre supérieur en déclive pour notamment réduire un œdème ou prévenir son apparition.
- Le coussin gouttière ou cale de positionnement au fauteuil : il s’adapte parfaitement sur l’accoudoir du fauteuil roulant et permet de bien positionner l’avant-bras en position de repos.
- Le coussin plot : de forme rectangulaire avec une déclive, il favorise le retour veineux des membres supérieurs et des membres inférieurs.
- Le coussin universel de calage : de forme rectangulaire, il peut s’adapter à tous les membres.
Bon à savoir | – Les cales de forme anatomique garantissent un maintien durable de la position. – Les membres supérieurs participent grandement à la stabilité de la position assise. Il est particulièrement indiqué chez les personnes présentant un déficit postural (hémiplégie…) |
JAMBE
- Cale d’abduction de hanches : ce coussin s’utilise en position allongée ou en position assise au fauteuil. Positionné au niveau de l’entrejambe, il permet de stabiliser les jambes en position d’écartement.
- L’arceau de lit : destiné aux personnes alitées. Permet d’éviter au patient de supporter le poids des draps et des couvertures sur les jambes en les maintenant en hauteur.
PIED
- Coussin talon : destiné à protéger les talons pour la prévention des escarres, il est installé pour les personnes étant en décubitus dorsal.
- Talonnière anti-équin : destinée à protéger les talons pour la prévention des escarres. Elle permet également de maintenir le pied perpendiculaire à la jambe.
- Le coussin plot : de forme rectangulaire avec une déclive, il favorise le retour veineux des membres inférieurs et des membres supérieurs. Il est installé pour les personnes étant en décubitus dorsal.
DOS ET ASSISE
- Coussin de dossier ou dosseret : Il permet d’améliorer le confort du dos lors d’une position assise prolongée en soulageant la pression ressentie.
- Cale de décubitus semi-latéral : ce dispositif soutient le membre inférieur au niveau de la cuisse et permet un positionnement à 30° d’inclinaison durable. Elle supprime les pressions sur la zone du sacrum.
- Coussin cale demi-lune : il s’adresse particulièrement aux personnes alitées. Préformé en demi-lune, il s’utilise pour caler les personnes en décubitus dorsal ou latéral.
- Coussin de siège : il est utilisé sur une chaise, un fauteuil roulant ou un fauteuil de repos pour la prévention des escarres ischiatiques et sacro-coccygienne. Il peut être plat ou galbé.
- Coussin circulaire : en position assise il est indiqué dans les suites d’épisiotomie, de chirurgie du rectum, et pour le confort de la personne qui reste longtemps assise. Il soulage également les pressions au niveau des ischions.
Bon à savoir | Les coussins qui respectent la forme anatomique (bords latéraux surélevés et déclive avant-arrière) améliorent le positionnement, la stabilité et le confort de la personne. |
b. Choix de la matière du dispositif
Le choix de la matière du dispositif est à mettre en corrélation avec le niveau de risque de développement d’escarre (l’évaluation du risque se faisant à l’aide d’une des échelles de risques).
- Gel viscoélastique (classe 1B) : convient pour un risque nul à faible.
- Mixte gel viscoélastique et mousse haute résilience (classe 1B) : convient pour un risque faible à moyen.
- Mousse haute résilience moulée (densité 40kg/m3, classe 1B) : Élasticité et portance qui lui confèrent une résistance à l’affaissement et d’éviter tout poinçonnement de la matière.
- Mousse à mémoire de forme (classe 2) : (Mousse Polyuréthane viscoélastique à mémoire de forme d’une densité de 80kg/m3, grade médical) mousse à effet «mémoire», qui se caractérise par sa capacité à mouler le corps de façon précise et tout en douceur. Sa souplesse et son élasticité favorisent une meilleure répartition des appuis et une réduction efficace des pressions exercées sur les zones à fort risque d’escarre. Convient pour un risque moyen à élevé.
- Mixte mousse haute résilience et mousse viscoélastique (classe 2) : convient pour un risque moyen à élevé.
- Cellules pneumatiques (mono ou bi compartiment) (classe 2) : convient pour un risque élevé. Les cellules, hautes de 10 cm, offrent un confort d’installation, et apportent une réponse adaptée à la prévention des escarres à hauts risques. Elles assurent également des résultats efficaces en matière de cicatrisation de l’escarre déjà constituée.
- Les microbilles en polystyrène expansé de faible granulométrie : très légères, apportent une finesse de positionnement avec facilité. (Le frottement des microbilles peut être gênant lorsque le coussin est destiné à la tête ou au cou.) en polystyrène expansé (avec traitement d’ignifugation) : légèreté et adaptation à la morphologie
- Les microfibres : emprisonnent l’air pour une sensation de mœlleux et un confort accru. (Traitement d’ignifugation)
Bon à savoir | Plus la densité du support est élevée, plus le dispositif est résistant à l’affaissement et à la déformation. |
2. Guide des prescriptions pour obtenir un remboursement
Certaines aides techniques peuvent être remboursées par la sécurité sociale. Cependant, il importe de veiller au bon libellé de la prescription afin de pouvoir en bénéficier. Par ailleurs, la prise en charge (LPP) est assurée dans la limite d’un coussin classe 1B tous les 2 ans ou d’un coussin classe 2 tous les 3 ans.
A faire figurer sur la prescription d’un coussin classe 1B
Mr ou Mme X
- présente un risque d’escarre évalué à un score inférieur ou égal à 14 sur l’échelle de Norton (ou score équivalent sur une autre échelle validée)
- présente des lésions médullaires
Son état nécessite la délivrance d’un coussin mousse et gel de classe 1B.
A faire figurer sur la prescription d’un coussin classe 2
Mr ou Mme X
- est assis sur un fauteuil roulant pendant plus de dix heures par jour
- a un antécédent d’escarre et présente un risque d’escarre évalué à un score inférieur ou égal à 14 sur l’échelle de Norton (ou score équivalent sur une autre échelle validée).
Son état nécessite la délivrance d’un(e) …
au fauteuil (classe 2) :
- coussin mousse viscoélastique de classe 2 standard avec housse
- coussin mousse viscoélastique de classe 2 technique avec housse et plot d’abduction
- coussin pneumatique de classe 2 avec housse
- coussin de dossier avec housse
- gouttière droite ou gauche
au lit (classe 2) :
- coussin de série de positionnement standard, des hanches et des genoux pour patients polyhandicapés
- coussin de décharge du talon
- cale de positionnement au lit des membres supérieurs
- dispositif de positionnement occipital
III – Escarre : choix d’un matelas pour la prévention et/ou le traitement
Il existe trois classes de matelas permettant de prévenir ou soigner une escarre.
Le choix du matériel dépendra à la fois du risque d’escarre ou du stade de l’escarre formé ainsi que des moyens et matériel disponibles.
Pour déterminer le stade d’escarre et donc la classe de matelas préconisée, il existe différentes échelles d’évaluation du risque d’escarre : Norton, Braden et Waterlow.
Bon à savoir | Afin de réaliser une surveillance, il conviendra de veiller à conserver toujours la même échelle de référence. |
1. Choix du matelas
Matelas simple de type hébergement (classe 0)
Type de support | Profil patient / risque d’escarre |
mousse haute résilience densité 40kg/m3 | Risque faible à nul *Sans facteur d’altération de l’état général *Se mobilisant seul sans difficulté *Situation d’alitement de quelques jours Délai de renouvellement : 1 an |
Matelas de classe I
Type de support | Profil patient / risque d’escarre |
matelas “gaufrier” : mousse haute résilience densité (40kg/m3) avec ou sans inserts de faible portance (mousse plus souple) au niveau de la tête, du bassin et des talons. | Risque d’escarre faible Classe 1A *Etat général bon à moyen. *Se mobilise seul avec difficulté *Sans trouble neurologique important *Sans artériopathie Délai de renouvellement : 1 an Risque d’escarre faible à moyen Classe 1B *Etat général bon à moyen *Se mobilise seul avec difficulté *Sans trouble neurologique important *Sans artériopathie *Alité de 10 à 15 heures par jour Délai de renouvellement : 2 ans |
Matelas de classe II
Type de support | Profil patient / risque d’escarre |
*matelas “gaufrier” : mousse haute résilience densité 40kg/m3 couplée avec mousse polyuréthane viscoélastique à mémoire de forme (80 kg/m3) avec ou sans inserts de faible portance (mousse plus souple) au niveau de la tête, du bassin et des talons. *support base mousse couplé avec mousse polyuréthane viscoélastique à mémoire de forme (80 kg/m3) avec ou sans inserts de faible portance (mousse plus souple) au niveau de la tête, du bassin et des talons. *matelas motorisé air statique basse pression continue. *matelas motorisé dynamique alterné basse pression continue. *matelas motorisé : air statique basse pression continue & dynamique alterné basse pression continue. | Risque d’escarre moyen à élevé *Alité plus de 15 heures par jour Délai de renouvellement : 3 ans |
*mousse haute résilience densité 40kg/m3 couplée avec mousse polyuréthane viscoélastique à mémoire de forme (80 kg/m3) et avec insertions de cellules pneumatiques(escarres stades 1 à 2) *matelas motorisé : air statique basse pression continue & dynamique alterné basse pression continue (escarres stades 1 à 4) | Risque élevé *Escarres constituées *Alité plus de 15 heures par jour |
Matelas de classe III
Type de support | Profil patient / risque d’escarre |
Multistrates avec couche supérieure avec mousse extra tendre à très haute élasticité (couche supérieure mousse extra tendre 43 kg/m3 et couche inférieure mousse haute résilience 35 kg/m3) | Risque élevé *Escarres constituées *Suites opératoires prolongées en orthopédie *Perte d’autonomie *Alité plus de 15 heures par jour Délai de renouvellement : 4 ans |
Bon à savoir | – La pression alternée convient aux patients ne pouvant pas être repositionnés fréquemment (en soins intensifs, en soins palliatifs, en soins respiratoires ou sous traction). – Il est recommandé de limiter les épaisseurs (serviettes éponges, alèses…) entre la peau et le support. |
Pour déterminer le stade d’escarre et donc la classe de matelas anti-escarre, il existe différentes échelles d’évaluation du risque d’escarre. L’échelle de Norton est une échelle de référence en gériatrie.
Un « score » inférieur ou égal à 14 présente une situation à risque et rend nécessaire la mise en place d’un dispositif médical de prévention.
Plus ce « score » est faible, plus le risque est élevé.
Bon à savoir | – Le choix de la matière du dispositif est à mettre en corrélation avec le niveau de risque de développement d’escarre (l’évaluation du risque se faisant à l’aide d’une des échelles de risques). – Plus la densité du support est élevée, plus le dispositif est résistant à l’affaissement et à la déformation. |
2. Guide des prescriptions pour obtenir un remboursement
Certaines aides techniques peuvent être remboursées par la sécurité sociale. Cependant, il importe de veiller au bon libellé de la prescription afin de pouvoir en bénéficier.
A faire figurer sur la prescription d‘achat d’un matelas mousse
L’état de santé et le maintien de Mr/Mme X nécessite la délivrance ….
- d’un matelas simple (achat)
- d’un matelas de prévention des escarres de classe 1A et de sa housse (achat)
- d’un matelas de prévention des escarres de classe 1B et de sa housse (achat)
- d’un matelas de prévention des escarres viscoélastique de classe 2 et de sa housse (achat)
- d’un matelas de prévention des escarres de classe 3 et de sa housse (achat)
A faire figurer sur la prescription de location d’un matelas à air
L’état de santé et le maintien de Mr/Mme X nécessite la délivrance ….
- d’un compresseur pour surmatelas à pression alternée ainsi que d’un surmatelas pneumatique à pression alternée et (si besoin) de l’achat d’un matelas support
- d’un matelas à air motorisé (préciser le stade : préventif – 1 ou 2 / curatif – 3 ou 4)
Location pour une durée de … mois
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Sources :
- [1] Pratique soignante – Les complications des escarres – Elsevier Masson – 2009
- Prévention et traitement des escarres de l’adulte et du sujet âgé – texte des recommandations, ANAES – novembre 2001
- Société française des plaies et cicatrisation
- Site de référence de l’escarre : escarre.fr
- Site de ArjoHuntleigh : arjo.com
- Site de Systam : systam.com
- Site de handicat : handicat.com